Etna, mon cher Etna
Toi et ton voisin Napolitain
Depuis votre sommet, vous voyez
sans comprendre
Ce fléau invisible qui fait
si peur aux hommes
Qui les laisse enfermés,
Qui les laisse confinés,
Qui en tue plus que vous
pendant toute votre vie.
Vous qui êtes si forts, vous
qui êtes si grands,
Les géants invincibles de
notre continent.
Les foules qui se pressent d’habitude
sur vos flancs,
Admirant votre nature sauvage
Visitant les restes d’un
autre temps
Skiant sur tes pentes, Etna,
Se délectant de la vue qu’offre
ton sommet, Vésuve
Tous ont soudain disparu
Claquemurés dans leurs
appartements.
Vous les entendez chanter
parfois
A la nuit tombée
Leurs voix résonnent depuis
leurs villes vides
Catania, Napoli
Leurs chants ont remplacé les
balais, d’ordinaire incessants,
De leurs avions, de leurs
voitures.
Renards, papillons, abeilles,
Animaux de toutes sortes
retrouvent l’herbe verte
Les trésors du printemps
Les arbres en fleurs,
Tous continuent leur vie au
pied de vos pentes grises
Indifférents aux douleurs des
hommes.
Etna, mon cher Etna
Tu continues de dominer ton
île
J’espère que toi et ton voisin napolitain
Vous ferez rayonner votre
force
Partagerez, avec nous autres humains,
Un peu de la puissance dont
nous avons besoin
Pour venir à bout de l’ennemi
invisible
Pour revenir bientôt à une
vie paisible
Pour fouler à nouveau le sol
de vos pentes grises,
Caresser de nos mains les
cendres qui vous couvrent
Flâner comme il se doit, dans
les rues de vos villes,
Catania, Napoli,
New-York, Londres, Paris …
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